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Occuper la Fonction de Surveillant de Baignade en ACM

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SOMMAIRE

D’après : l'Arrêté du 25 avril 2012 portant application de l’article R. 227-13 du code de l’action sociale et des familles

La fonction de surveillant de baignade :

Les outils du surveillant de baignades :

 

Animer la baignade :

Sources et ressources

Que dit la loi ?

 

L'arrêté du 25 avril 2012 portant application de l’article R. 227-13 du code de l’action sociale et des familles définit deux types de baignade possibles dans le cadre des ACM, avec un groupe d'enfants :

 

  1. Activité de baignade exclusive de toute activité aquatique faisant appel à des matériels spécifiques (palmes, masque, tuba, etc.) :

    1. Lieu de déroulement de la pratique : Piscine ou baignade aménagée et surveillée conformément aux dispositions des articles A. 322-8 et A. 322-9 du
      code du sport.

    2. Public concerné : Tous les mineurs.

    3. Taux d’encadrement : Outre la présence de l’encadrant, est requise la présence d’un animateur membre de l’équipe pédagogique permanente de l’accueil :

      • Dans l’eau, pour cinq mineurs si les enfants ont moins de six ans ;

      • Pour huit mineurs si les enfants ont six ans et plus. (le texte ne précise pas cette fois que l'animateur doit être dans l'eau, cela fait partie des aménagements réglementaires d'avril 2012).

NOTE : Lorsque la baignade se déroule dans une piscine surveillée, pour des groupes constitués d’au plus 8 mineurs âgés de 12 ans et plus et sous réserve d’un accord préalable entre l’encadrant et le directeur de l’accueil, la baignade peut être organisée hors de la présence sur place d’un animateur membre de l’équipe pédagogique permanente.

  1. Qualifications requises : L’encadrant de l’activité est responsable de la sécurité et de l’organisation des sauvetages et des secours de la piscine ou de la baignade. Il satisfait aux conditions de qualifications prévues par l’article A. 322-8 du code du sport :

    • les diplômes conférant le titre de maître nageur sauveteur (MNS), ce sont : Le BPJEPS AAN (activités aquatiques et de la natation), Le BPJEPS AAN (activités aquatiques et de la natation), Le DEJEPS natation course.

    • le brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA).

  1. Activité de baignade exclusive de toute activité aquatique faisant appel à des matériels spécifiques (palmes, masque, tuba, etc.) se déroulant en dehors des piscines ou baignades aménagées.

    1. Type d’activités : Activité de baignade exclusive de toute activité aquatique faisant appel à des matériels spécifiques (palmes, masque, tuba, etc.) se déroulant en dehors des piscines ou baignades aménagées.

    2. Public concerné : Tous les mineurs.

    3. Lieu de déroulement de la pratique : Tout lieu de baignade ne présentant aucun risque identifiable.

    4. Qualifications requises pour encadrer : Peut encadrer, toute personne majeure membre de l’équipe pédagogique permanente de l’accueil répondant aux conditions de qualifications prévues à l’article A. 322-8 du code du sport (les diplômes cités ci-dessus) ou titulaire soit :

      • d’une qualification délivrée dans la discipline concernée par une fédération sportive titulaire de l’agrément prévu à l’article L. 131-8 du code du sport ;

      • de la qualification « surveillance de baignade » du brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (ou de toute qualification reconnue équivalente par le ministre chargé de la jeunesse et le ministre chargé des sports) ;

      • du brevet de surveillant de baignade délivré par la Fédération française de sauvetage et de secourisme ;

      • du brevet de surveillance aquatique délivré par la Polynésie française.

       

      NOTE : Peut encadrer une baignade de mineurs de plus de 14 ans toute personne majeure, membre de l’équipe pédagogique permanente de l’accueil. (Il ne s'agit pas de laisser les jeunes se baigner sans surveillance mais d'encadrer la baignade au même titre que le ferait un surveillant de baignade. Cette personne majeure, membre de l’équipe pédagogique permanente de l’accueil assure alors la fonction de surveillant de baignade !). Nous rappelons que dans ce cas, le taux d'encadrement reste de 1 pour 8.

QUI EST LE SURVEILLANT DE BAIGNADE ?

C'est avant tout un animateur.

On l'aura compris pour exercer la fonction de surveillant de baignade ce n'est pas qu'une question de diplôme, de brevet ou de qualification, puisque si dans le groupe encadré les mineurs ont 14 ans et plus, le fait d'être majeur et d'appartenir à l'équipe permanente de l'accueil suffit pour surveiller la baignade. C'est donc avant tout une FONCTION. C'est cette fonction que nous allons tenter d'éclairer dans ces quelques pages.

Ce qui certain c'est que dans les deux cas les textes réglementaires stipulent bien que TOUS les PUBLICS accueillis dans les ACM doivent être SURVEILLES lors de la baignade, ce sont uniquement la qualification du surveillant de baignade et les conditions de la baignades qui varient.

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Le renouvellement du certificat de qualification de surveillant de baignade tous les 5 ans

 

1- Conditions d’organisation des sessions de renouvellement des prérogatives pour les titulaires de la qualification « surveillance des baignades » :

Pour proposer des sessions de renouvellement, les organismes de formation habilités doivent
préalablement les avoir déclarées auprès de la direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) du lieu de leur déroulement.

2- Durée de validité des prérogatives pour les titulaires de la qualification « surveillance des baignades » :

Conformément aux dispositions de l’article 5 de l’arrêté du 28 octobre 2008 susvisé, les titulaires de la qualification « surveillance des baignades » bénéficient des prérogatives d’encadrement de la baignade en accueil collectif de mineurs pour une durée de cinq années à compter de la délivrance du BAFA ou de l’attestation de qualification complémentaire correspondante.

 

3. Conditions de renouvellement des prérogatives pour les titulaires de la qualification « surveillance des baignades » :

 

A l’échéance des cinq années, pour obtenir le renouvellement de ces prérogatives pour une nouvelle période de cinq ans, le titulaire de la qualification « surveillance des baignades » doit s’inscrire à une session de renouvellement auprès d’un organisme de formation habilité à dispenser la formation théorique conduisant aux BAFA.

 

Au cours de cette session de renouvellement le candidat doit, réussir les trois épreuves suivantes :

  • parcourir 50 mètres de sauvetage avec un mannequin ;

  • intervenir auprès d’une victime et exécuter les premiers gestes en attendant les secours ;

  • nager un 200 mètres nage libre non chronométré.

Une session de renouvellement ne portant que sur les trois épreuves mentionnées ci-dessus, le candidat n’a pas à participer aux épreuves d’une session de qualification BAFA. Autrement dit il  ne se présente que pour les épreuves en bassin et non pour la session entière.

MODELE D'ATTESTATION DE RENOUVELLEMENT

 

 

4. Conditions de délivrance des attestations de renouvellement des prérogatives pour les titulaires de la qualification « surveillance des baignades » :

Les organismes de formation habilités transmettent au directeur départemental de la cohésion sociale ou au directeur départemental de la cohésion sociale les procès-verbaux dans lesquelles figurent les propositions pour chacun des candidats
Pour les candidats ayant effectué ces trois épreuves avec succès, l’organisme de formation propose au directeur départemental de la cohésion sociale ou au directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations la délivrance d’une attestation de renouvellement de ces prérogatives. Les attestations seront établies après avoir vérifié que les candidats étaient préalablement titulaires du BAFA et d’une qualification «surveillant de baignade » arrivant à échéance.

La direction départementale (DDCS ou DDCSPP) qui a délivré ces attestations conservera les données de manière à pouvoir établir une nouvelle attestation aux titulaires qui en feraient la demande.

LE SURVEILLANT DE BAIGNADE EST-IL AUSSI UN ANIMATEUR ?

OUI. Dans le cadre d'un ACM, les diplômes comme le brevet ou la qualification de Surveillant de Baignade, le BNSSA, le BPJEPS option activité aquatiques, le BEESAN... forment uniquement à porter secours. Le surveillant de baignade doit donc être le référent de la baignade en ACM. Depuis 2008, la "qualification surveillant de baignade" proposée dans le cursus BAFA réaffirme le fait qu'il s'agit avant tout d'un animateur.
 

Pour prendre ses fonctions il doit être en capacité :

  • De veiller à ce que toutes les conditions soient réunies pour assurer la sécurité physique et morale des baigneurs ;

  • De mettre en place des projets d’activités sur des thèmes et des sujets liés à une meilleure appréhension de l'eau chez l'enfant et le jeune, la santé, l'hygiène, et la sauvegarde de l’environnement lors de la pratique de la baignade dans un milieu naturel ;

  • De connaître les différents problèmes liés à l’enfance et l'adolescence (métabolisme de base, psychologie de l’enfant selon l’âge…) en lien avec l'assistant sanitaire et les autres membre de l'équipe pédagogique ;

  • De gérer toutes les baignades organisées par le séjour de vacances ou l'accueil de loisirs ;

  • De vérifier et de s'assurer de l’administration liée à la mise en place des baignades (réglementation générale et locale, autorisation(s), spécificités, conditions météorologiques...) ;

  • De participer et de sensibiliser les équipes à la mise en place d’un plan de baignade individualisé concernant les enfants porteurs de handicaps ;

  • De sensibiliser les équipes et les mineurs aux précautions à prendre pour pratiquer une baignade respectueuse de la santé de chacun et de l'environnement ;

Son action sur le terrain est complémentaire de celle de l'assistant sanitaire s'il est présent et des autres animateurs chargés de l'animation dans l'eau et hors de l'eau (sur la plage le cas échéant).

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Le RÔLE DU SURVEILLANT DE BAIGNADE

 

Le Surveillant de Baignade exerce uniquement dans le cadre des Accueils Collectifs de Mineurs (ACM). Ses responsabilisés sont :

 

LA PREVENTION : Le Surveillant de Baignade donne des indications aux enfants avant la baignade, il leur donne les consignes de sécurité pendant la baignade et est garant de leur application par chacun. Il développe un esprit de prévention chez les jeunes. Il s’assure des conditions météorologiques et en informe l'équipe. Il vérifie que le lieu de baignade soit bien rendu propre et en bon état après la baignade.

L’ANIMATION : Le SB a aussi un rôle de conseiller dans le choix des animations liées à la baignade en fonction du milieu. Il donne des idées aux animateurs pour orienter le choix des jeux en prenant en compte également des appréhensions des enfants et des jeunes par rapport au milieu aquatique, à l’âge, au niveau, à leurs intérêts et leurs besoins.

LA SURVEILLANCE : Le SB doit pratiquer une surveillance continue et rigoureuse au cours de toute la baignade. Il connaît l’organisation des secours des lieux aménagés, la réglementation, les différents facteurs, ainsi que les différents risques liés à la noyade. Ce rôle l'empêche d'animer au cours de la baignade. Il doit assurer une surveillance continue.

L’INTERVENTION : Le SB intervient sur les noyades avec le responsable de la sécurité du lieu de baignade (Chef du poste de secours). Mais aussi sur les petites blessures soignées directement avec la trousse de secours du groupe, cela en dehors de la surveillance de la baignade.

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LA PREVENTION

Comment assurer son rôle préventif concernant la noyade (liste non exhaustive, merci de la compléter avec nous...) :

OBJECTIF GENERAL : Préparer votre public à appréhender le milieu aquatique dans lequel il va se baigner en toute sécurité.

 

OBJECTIFS OPERATIONNELS :

  • Assurer la sécurité des baigneurs ;

  • Sensibiliser les enfants / les jeunes au règlement intérieur du lieu qui nous accueille (piscine, complexe aquatique, lieu privée, camping, milieu naturel...) ;

  • Sensibiliser les jeunes au savoir vivre ensemble. D'autres baigneurs ou utilisateurs sont présents et ont les mêmes droits que tous, il convient de leur assurer le plus grand respect ;

  • Sensibiliser les jeunes aux types de jeux ou activités qui seront ou non compatibles avec le lieu d'accueil ;

  • Sensibiliser les jeunes aux règles de sécurité.

OBJECTIFS SECONDAIRES :

  • Développer des situation d'entre-aide et de collaboration et coopération entre les jeunes et entre jeunes et adultes ;

  • Responsabiliser les jeunes et les adultes ;

  • Développer le travail d'équipe dans l'équipe pédagogique en donnant un rôle et des responsabilités à chacun ;

  • Former les animateurs à la mise en place des baignades.

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MOYENS MIS EN PLACE PAR LE SB (et l'équipe pédagogique sous l'autorité du directeur) :

  • Avant de se rendre sur place avec le groupe pour une baignade aménagée (type : plage) :

    • Vérifier la partie administrative pour l'organisation de la baignade avec le directeur : le directeur reste LE responsable de cette organisation qu'il peut déléguer au SB. Le SB est placé sous l'autorité du directeur même lorsqu'il surveille la baignade.  Les questions à se poser sont les suivantes :

      • Le lieu choisi est-il autorisé (se renseigner auprès de la mairie, de la  préfecture, de l'office de tourisme... et parfois des services de jeunesse et sports) ?

      • Avons nous besoins d'une déclaration ou d'une autorisation spécifique de la mairie, de l'autorité locale (régulièrement des autorisations municipales sont nécessaires sur les plages) ?

      • Y-a-t-il un poste de secours et du personnel sur place ? Y-a-t-il une signalisation (Drapeaux, zone de bain, interdiction, horaires...).

    • Vérifier les conditions sur place : Rien ne vaut un petit tour sur place avant l'arrivée du groupe. Cela permet de ne pas être surpris par un changement récent. D'autre part cela permet aussi :

      • De voir et de savoir où l'on va garer le(s) véhicule(s), s'il faut prévoir de déposer le groupe plus amont ou en aval du lieu de baignade ;

      • De voir si les pique-niques et le matériel pédagogique et de sécurité est transportable avec le groupe d'enfants ou non : la distance totale à parcourir ;

      • De voir comment le lieu est fréquenté, par qui et ainsi de déterminer s'il y a un endroit plus adapté au groupe pour ne pas déranger le public habituel ;

      • De voir s'il y des zones d'ombre (pour se protéger du soleil) ou un endroit où se replier en cas de pluie, d'orage, de crue...

      • De voir où placer la base (ou l'espace de jeu) qui sera utilisé par le groupe qui ne se baigne pas ;

      • De voir comment il est possible d'organiser les déplacements de petits groupes entre la base et la baignade ;

      • De se présenter aux autorités locales. Demander des conseils, s'il y a des usages particuliers pour les groupes et d'anticiper ces recommandations ;

      • De prendre des photos le cas échéant pour la préparation de la journée ou de la sortie en réunion avec l'équipe pédagogique.

    • Préparer la baignade avec l'équipe pédagogique : le travail d'équipe reste l'une des meilleures garantie de réussite de votre baignade et de la sortie avec un groupe de jeunes / d'enfants.

      • Faire un compte rendu de la réglementation, des règles, des recommandations que vous avez récoltées en vous rendant sur place à toutes les personnes qui vont encadrer le groupe le jour de la baignade ;

      • Présenter de manière la plus précise qu'il soit les lieux et l'organisation possible sur place. Tenir compte des remarques et des suggestions des autres membres de l'équipe qui connaissent bien leur propre groupe de jeunes. Trouver ensemble la meilleure organisation pour assurer la sécurité et le confort de votre public en fonction de ses besoins spécifiques par tranche d'âge. Le cas échéant, prévoyez deux bases (6-8 ans sur une base et 8-12 ans sur une autre).

      • Aborder tous les cas particuliers des jeunes avec l'Assistant Sanitaire, (les allergies, les phobies, les handicaps, les soins nécessaires et inhérents à la baignade...) et l'organisation spécifique que vous allez mettre en place. Déterminer bien les rôles de chacun et répondez à toutes les questions du QQCOQP (Qui, quand, comment, où, quoi, pourquoi) ;

      • Donner un rôle à chaque membre de l'équipe pédagogique et partagez vous les tâches (qui gère le goûter, la ligne d'eau, le repas, la trousse de secours, le jeu de plage, le matériel de repérage et de sécurité, la conduite des véhicules, l'accompagnement des jeunes aux toilettes... Idem, mettez en place la méthode QQCOQP.

      • Informer l'équipe des consignes d'urgence en cas de noyade ou de suspicion. Toujours pratiquer en fonction du QQCOQP. En règle général une fois l'alerte donnée les animateurs s'occupent de faire sortir tout le monde de l'eau pendant que le SB porte secours à la victime. Un autre animateur se charge de prévenir les secours et d'assister le SB. Le reste du groupe est mis à l'écart de la situation d'urgence pour ne pas gêner les secours. Si la situation est "grave" il faudra prendre en charge le groupe à postériori (adultes et enfants), il s'agit d'une situation de crise inhérente à un choque psychologique ;

      • Recharger les batterie des téléphones portable de l'équipe...

    • Préparer la baignade avec les enfants / les jeunes et les familles : en parler avant permet à tous d'intégrer le fait que la journée qui se profile sera différente et que les règles s'adaptent. Cela permet aussi de parler des appréhensions, des peurs, des craintes et rassurer les plus jeunes qui pourraient être angoissés :

      • Informer le public des changements qui vont intervenir et des spécificités qui encadrent la mise en place de cette activité. (Horaires, le négociable, le non-négociable, la sécurité...) ;

      • Veillez à ce chacun se munisse bien de son nécessaire de bain : maillot de bain, serviette, crème solaire, change, chapeau, casquette, lunette de soleil et de bain le cas échéant... Rappel : les masques intégraux (couvrant le nez et les yeux), ainsi que les tubas, palmes. et autre matériel ne sont pas autorisés pour ce type de baignade.

      • Informer les familles dans les accueils de loisirs et répondre à leur(s) question(s) concernant cette activité souvent anxiogène chez les parents. Pour les séjours de vacances vous l'aurez fait lors de la réunion d'information et/ou par le biais d'une note présentant votre séjour (type "l'abécédaire de notre séjour").

    • Pour une baignade non aménagée il faut en plus prendre en compte les points suivants :

      • La température de l'eau doit être au minimum de 18°C, en deçà, la baignade n'est pas autorisée ;

      • Vérifier sur place la profondeur, l'état du fond (présence de trous, verre, ferraille…) ;

      • Vérifier l'absence de rejets d’égouts ou d'usine en amont et la qualité de l'eau que vous avez sur place ;

      • Vérifier l'absence de courants, de tourbillons, de bâches, de matériel de pêche... ;

      • Vérifier si l'on a accès à un téléphone facilement pour prévenir les secours (15 = SAMU ou 18 = POMPIERS, c'est gratuit) ;

      • Vérifier si un véhicule de secours de type VSAB (Véhicule de Secours aux Asphyxiés et aux Blessés) peut atteindre le lieu de baignade sans encombre et rapidement.

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  • Pendant, soit une fois tous arrivés sur les lieux :

    • A la mer, vérifier la couleur du drapeau en arrivant sur place :

      • le drapeau se trouve sur un mât de couleur blanche de 10m minimum, placé en évidence ;

      • des drapeaux appelés « flammes » de couleurs différentes et de forme triangulaire sont hissés sur le mât :

        • ROUGE : interdiction de se baigner ;

        • ORANGE : baignade dangereuse mais surveillée ;

        • VERT : baignade surveillée sans danger particulier;

        • PAS DE FLAMME : S’il y a absence de flamme, la baignade n’est pas surveillée.

    • Se présenter au responsable de la sécurité sur place s'il y en a un et lui annoncer son identité, présenter le diplôme du SB s'il y a lieu, donner l'effectif et le nom du responsable du groupe sur place ainsi que le nom du directeur et éventuellement un numéro de téléphone pour le joindre.

    • Organiser la base : Nous appelons BASE, l'endroit de ralliement et aussi l'espace accordé et matérialisé pour le groupe qui sert de base de départ pour les baignades et les autres activités (mini randonnées, découverte du milieu...). Si c'est possible on peut envoyer quelques membres de l'équipe qui préparent cette base avant l'arrivée du groupe. Ce lieu est aussi un endroit pour réaliser des activités (sur la plage par exemple). Voir l'organisation de la base.

    • Organiser les baignades : on ne va se baigner tous en même temps. D'abord parce que les taux d'encadrement sont très précis et parce on organise des petits groupes avec des temps de baignade de 20 à 30 mn maxi :

      • Le nombre de mineurs âgés de moins de 6 ans présents dans l’eau est fonction des spécificités de la baignade sans pouvoir excéder 20. Un animateur pour cinq mineurs doit être présent dans l’eau.

      • Le nombre de mineurs âgés de 6 ans et plus présents dans l’eau est fonction des spécificités de la baignade sans pouvoir excéder 40. Un animateur pour huit mineurs doit être présent. (Nous conseillons aux animateurs d'être dans l'eau aussi pour les 6 ans et plus).

      • Faire des groupes de nageurs et non-nageurs que l'on peut tester sur place sous la forme de petits jeux.

    • Développer un esprit de prévention chez les jeunes :

      • Réexpliquer les règles et l'organisation de la baignade aux enfants ;

      • Sensibiliser les jeunes à leur propre sécurité en leur rappelant que chacun peut veiller sur lui-même mais aussi sur ses camarades (méthode du copain-copain) ;

      • Eviter les comportements de fausse alerte (faire semblant de se noyer, de flotter inanimé, de couler, de crier au secours...) ;

      • Eviter les défis qui finissent mal comme rester la tête sous l'eau le plus longtemps possible, s'ensevelir les pieds dans le sable jusqu'au genoux...

      • Respecter ceux qui ne sont pas très à l'aise en milieu aquatique ;

      • Ne pas entrer ni sortir du périmètre de sécurité sans l'autorisation d'un adulte et avant d'en informer le SB ;

      • Donner l'alerte le cas échéant ;

      • Montrer ou animer par un petit jeu "Comment entrer progressivement dans l'eau ?" ;

      • Faire un exercice d'évacuation de la zone de bain pour un secours fictif.

    • Rester vigilant :

      • Par rapport au public présent sur la plage ;

      • Par rapport aux conditions météorologiques qui évoluent ;

      • Par rapport à la marrée si vous êtes sur la plage (sauf mer fermée) ;

      • Même et surtout si les animateurs et les jeunes ont pris une certaine habitude et une certaine aisance dans l'eau ou par rapport au lieu ;

      • Aux jeux pratiqués spontanément par les enfants et par les animateurs durant le temps de baignade...

      • Surveillant de baignade, prenez soin de vous, vous avez peut-être besoin de vous mettre à l'ombre un moment, de reposer vos yeux... (sans vous, plus de baignade possible).

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  • Après, une fois les baignades terminées :

    • Si vous êtes dans un milieu naturelle, vérifiez que vous n'avez laissé aucune trace de votre passage ;

    • Si vous êtes à la piscine ou un autre endroit, c'est la même chose dans les vestiaires ou sur le bord du bassin ;

    • Signalez votre départ aux autorités locales s'il y a lieu, c'est toujours plus convivial, poli, respectueux et sympathique (CRS à la plage, maître nageur en piscine) ;

    • En réunion bilan le soir, n'hésitez pas à faire une évaluation de l'activité baignade et modifier des choses pour la prochaine fois si nécessaire ;

    • Vérifier si les objectifs concernant la prévention des noyades ont été atteints.

NOTE : Il est clair que la préparation de la baignade joue un grand rôle, c'est à cette étape qu'il y a le plus de choses à faire. Il ne faut donc pas la négliger.

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L'ANIMATION

L'animation du public au cours de la baignade n'est pas l'affaire du SB. Toutefois il doit se spécialiser et conseiller ses collègues sur ce type d'activités qui de toute façon seront prises en charge par les animateurs. En effet, le SB ne peut QUE surveiller la baignade.

 

OBJECTIF GENERAL : Proposer des activités à but éducatif, respectant le projet pédagogique et adaptées aux besoin et intérêts des enfants et des jeunes selon leur tranche d'âge ou la spécificité du public accueilli.

 

OBJECTIFS OPERATIONNELS :

  • Mettre tout en œuvre pour chacun se sente à l'aise et puisse gagner en "confiance en soi" ;

  • Permettre à ceux qui ont le plus d'appréhensions de repousser leurs limites ;

  • Découvrir le milieu naturel dans lequel se dérouleront les activités ;

OBJECTIFS SECONDAIRES :

  • Développer la motricité et la coordination des mouvements dans le milieu aquatique ;

  • Mettre en place des temps d'entre-aide, de collaboration et coopération entre les jeunes et entre jeunes et adultes ;

  • Développer chez les animateurs une capacité à adapter les jeux qu'ils connaissent au milieu aquatique.

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MOYENS MIS EN PLACE PAR LE SB (et l'équipe pédagogique sous l'autorité du directeur) :

  • Avant :

    • Revoir quels sont les besoins spécifiques de mon public :

      • Sont-ils coutumier du milieu aquatique ?

      • Quels sont leurs craintes, leurs forces et leurs faiblesses ainsi que leurs appréhensions du milieu aquatique ?

      • Qui est nageur ou non ?

      • Ont-ils tous envie de d'aller à la piscine, à la plage, de se baigner dans ce lac ?

      • Que propose-t-on à ceux qui ne voudraient pas se baigner ?

    • Revoir quels sont les besoins du public accueilli en fonction de sa tranche d'âge ;

    • Envisager et discuter avec l'équipe des activités que l'on peut mettre en place à l'occasion de la baignade, puis préparer une liste de jeux et son matériel ;

    • Les activités qui seront pratiquées dans l'eau, il s'agit pour la plupart de jeux ordinaires que l'on peut parfaitement adapter dans l'eau (le béret, la passe à dix, poisson pécheur, l'épervier, dauphin-dauphine, cavalier monté...) ou alors de jeux plus spécifiques qui permettent de développer une meilleure motricité dans l'eau et illustrent les cours de natation de manière ludique comme les activités pédagogiques proposées en ACM complètent et/ou illustrent le programme scolaire.

      • Prévoir le matériel nécessaire pour baliser la zone de bain

    • Les activités qui seront pratiquées hors de l'eau et parmi ces activités :

      • Celles qui seront "fil rouge" : construction de châteaux de sable à la mer, photos humoristiques, recueil de coquillages, de cailloux, de végétaux, pour une activité sur place ou ultérieure...

      • Celles qui seront périodiques : Match de volley, Ballon prisonnier, jeux collectifs et sportifs divers que l'on peut tout à fait adapter selon l'environnement.

      • Prévoir le matériel nécessaire pour baliser les espaces :

        • lieu de rendez-vous avant et après la baignade, ou l'on peut poser ses affaires pour le bains - zone de stockage provisoire des affaires de baigneurs (sac, serviette casquette, crème solaire, change, chaussure...) ;

        • Espace de jeux collectifs en équipe ;

        • Espace de jeu sportifs en petits groupes tels que frisbee, "ultimate", cerf volant, pétéka...  ;

        • Espace de jeux de construction autonomes ou en petits groupes tels que châteaux de sable, petites embarcations en bois, moulin à eau ou à vent, photos humoristiques, cerfs volants...

        • Espace de détente, pourquoi pas lecture, bronzage ou encore forum et grandes discussions sur le thème "on refait le monde" pour les ados ?

        • Aire de rassemblement pour les baigneurs afin de rappeler les consignes avant de partir et compter tout le monde dès le retour à la base ;

        • Un fanion de 2,5 à 4m de hauteur pour repérer la base depuis la zone de bain...

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Pendant :

  • Installer la base en accord avec les autorités locales. identifier bien les lieux et repérez -les avec les enfants. Donner les règles de fonctionnement :

    • Ne pas sortir du périmètre quelle qu'en soit la raison ;

    • Respectez les types de jeux dans les différentes zones (les jeux sportifs, détente, attrape...) ;

    • Gérer le matériel que l'on utilise : l'emprunter, le rapporter et toujours se signaler - transplanter vos groupes de projets de vie de séjours sur le lieu de baignade pour responsabiliser les jeunes, les enfants... ;

    • Utiliser la sortie prévue à cette effet pour se rendre à la baignade et passer par l'aire de rassemblement obligatoirement ;

    • Stoker ses affaires dans les zones prévues à cet effet pendant la baignade et en dehors des baignades ;

    • Mettre quelque chose sur la tête, utiliser ses lunettes de soleil, quand, comment et où mettre de la crème solaire ;

    • Quand et comment se rendre aux toilettes.

  • L'animation ne s'arrête pour entrer dans l'eau. Il s'agit de respecter un temps d'adaptation à la différence de température entre l'air et l'eau, par exemple :

    • Temps d'adaptation rapide : T°eau = 18° T° air = 22° Différence de 4°. Se mouiller les pieds, les mains, les avant bras et la nuque devrait suffire, puis entrez progressivement dans l'eau ;

    •  Temps d'adaptation prolongé : T° eau = 24° T° air : 36° Différence de 12°. Il convient d'être plus vigilent encore et de mouiller très progressivement les pieds, les mains, les avant bras et la nuque, le thorax, puis le ventre, le dos et enfin entrer très progressivement dans l'eau ;

    • Proposer des jeux pour se mouiller, ne pas s'arroser brutalement dans un premier temps. Mais pratiquer un chant de type "Tête, épaule et genoux pieds" avec la chorégraphie... Puis finir par un arrosage collectif... C'est la seule animation que peut prendre en charge le SB s'il le souhaite, une fois les enfants dans l'eau il ne peut plus animer, il doit se concentrer sur la surveillance du groupe.

  • Se répartir les groupes (ou les jeux) en fonction des appréhensions de chacun et de leur niveau de "débrouillardise" dans le milieu aquatique (sans nécessairement cloisonner entre nageur et non nageur ! Et proposer des activités adaptées ;

  • Pas obligé de toujours tout animer. Les jeunes et les enfants aiment aussi jouer seuls, laissez à jouer ou jouer avec, on n'est pas obligé de tout animer tout le temps ;

  • Soyez toujours vigilent repérer les signes surtout au début de la baignade après l'entrée dans l'eau et soyez proche de chacun : mal de tête - crampes - sensation soudaine de forte fatigue ou d’angoisse - démangeaisons, urticaire, picotements, frissons ou tremblements peuvent annoncer un choc thermique conduisant vers une hydrocution. Dans ce cas faites sortir l'enfant ou le jeune de l'eau et demandez l'avis du SB.

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  • Gérer les entrée et les sorties de la zone de bain : Mettre en place un rituel pour entrer et sortir de la zone de bain. En tapant systématiquement dans la main du SB, par exemple, qui doit savoir à tout moment quel est le nombre de baigneurs et d'animateurs présents dans l'eau ;

  • En fonction de vos objectifs, proposez des jeux en groupe. Adaptez toutes votre panoplie usuelle au milieu aquatique (Passe à dix, poisson pécheur, cavaliers montés, Dauphin-dauphine, ballon prisonnier...) de quoi vous inspirer ici ;

  • Ni trop court, ni trop long : les temps de baignade doivent varier en fonction du nombre de baigneurs, de la température de l'eau, du contexte, du moment de la journée, de la température de l'air, de l'âge des mineurs... C'est pourquoi il est très difficile de donner un temps. Entre 15 et 45mn cela paraît être une bonne fourchette. Et puis on peut aussi se baigner plusieurs fois dans une même journée. Pour des raisons pratiques 15 à 5 baigneurs est un nombre idéal (en fonction de l'âge) pas non plus obligé de se baigner à 40 dans 60 m2 !

Après :

  • Ranger fait partie de l'activité. C'est pourquoi, en fonction de l'âge de votre public vous pouvez responsabiliser les jeunes sur différentes tâches.

    • rangement de la ligne d'eau - de la base - du matériel de plage (pensez à vos PVS);

    • gestion des déchets, liée à la consommation sur place : goûter, pique-nique ;

    • Reboucher les trous dans le sable faits sur la plage pour éviter que quelqu'un ne tombe dedans et se blesse ;

    • Stoker et regrouper les éléments du milieu naturel que vous avez récoltés pour une activité future ;

    • faire un "râteau" en mobilisant tout le monde avant de quitter le lieu. : c'est a dire que l'on se met en ligne, les uns à côté des autres et on avance lentement en regardant sur le sol, chacun couvre environ un mètre de large au maximum, à la recherche d'objet perdus ou de déchets abandonnés.

  • Ne partez pas précipitamment après la dernière baignade. Il faut que les derniers baigneurs puissent avoir le temps de se changer et de retrouver des vêtements propices pour le voyage (secs et confortables), ou pour la marche si vous êtes venus à pieds.

  • Organiser le rangement en partant du collectif vers l'individuel... Pour les animateurs ce peut être l'inverse. Rassemblez vos effets personnelles pendant que les enfants jouent et ensuite passez au collectif.

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Organisez une véritable BASE sur la plage (quand cela est possible)

 

Mieux vous serez organisés meilleure sera la journée passée avec les enfants, les jeunes sur la plage.

La sortie à la mer est souvent génératrice de stress. La météo, le sable, les enfants parmi les touristes, les déplacements pour aller se baigner, la ligne d'eau, le pique-nique, la chaleur, l'aire de la mer, on sait que l'on va rentrer crevé ! Mais ça c'était avant...

Nous vous proposons d'organiser la plage de sorte à ce que les espaces soient bien définis pour chacun puisse y trouver son compte. La liste des espaces n'est pas exhaustive et l'organisation peut être tout à fait différente...

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Cette organisation a été testée avec une cinquantaine d'enfants de 6-12 ans et à montré quelques avantages :

  • Le fanion, permet se repérer la base facilement si la mer est basse par exemple et si la zone de bain bouge un peu avec le courant et/ou durant les jeux aquatiques ;

  • Le "rubalise" (ruban de chantier) permet à la fois de contenir les enfants et de leur donner un repère visuel concret et une limite de jeu qui place les autres usagers à l'écart ;

  • Pour les équipes de secours votre espace est facilement repérable et pratique si vous êtes rejoints en cours de journée par un autre groupe ;

  • Aire de rassemblement pour les baigneurs permets de les "rassembler" comme son nom l'indique mais aussi de leur rappeler les consignes et les règles avant de partir à la baignade... comme :

    • les règles une fois dans l'eau (développer un esprit d'équipe...) ;

    • comment faire pour ne pas se perdre sur la plage et que faire si jamais cela arrive (repérer le fanion, si pas possible, repérer le poste de secours, montrez le au groupe avant de partir...) ;

  • Cette organisation permet aussi aux animateurs de se repérer et de se répartir les tâches de surveillance et d'animation des groupes différents vont se constituer ;

Liste du matériel nécessaire pour baliser :

  • trois rouleaux de ruban de chantier "rubalise", jaune ou blanc et rouge (récupérables) ;

  • 35 à 40 piquets (1,5m) de bois assez fins, coupés en biseau à l'une des extrémités, pour s'enfoncer dans le sol sableux (par exemple, les baguettes de bois qui s'intercalent entre les planches dans les magasins de bricolages, elles sont légères, fines et surtout gratuites en général...) ;

  • deux baguettes plus épaisses pour fabriquer le mât du fanion + vis ou chevilles en bois ;

  • un morceau de tissu de forme triangulaire agrafé ou noué sur le mât pour faire le fanion (éventuellement du papier transfert sur tissu de couleur vive pour mettre votre logo sur le fanion).

  • une paire de ciseaux.

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ZONES DE BAIN

 

Légende :   

Animateurs

Surveillant de baignade

Enfant - Mineur

 

Zone de bain pour un groupe de 6-14 ans.

 

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Rappel réglementaire :

  • Avant 12 ans la zone de bain doit être matérialisée par un filin par exemple, une ligne d'eau flottante c'est encore mieux ;

  • A partir de 12 ans la zone de bain peut-être balisée par des bouées ou repères visuels fixes (points oranges) sans être matérialisé par un filin les reliant entre eux.

  • A partir de 6 ans, le nombre total de baigneurs ne peut dépasser 40 ;

  • Il doit être encadré selon un ratio de 1 animateurs pour 8 enfants ;

  • La présence d’un surveillant de baignade qualifié est obligatoire (BSB, qualification. SB, BNSSA, BPJEPS, BEESAN…).

Zone de bain pour un groupe de 4-6 ans.

 

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Rappel réglementaire :

  • Avant 12 ans la zone de bain doit être matérialisée par un filin ;

  • Avant 6 ans le nombre total de baigneurs ne peut dépasser 20 ;

  • Il doit être encadré selon un ratio de 1 animateurs pour 5 enfants dans l’eau ;

  • La présence d’un surveillant de baignade qualifié est obligatoire (BSB, BAFA qualif. SB, BNSSA, BPJEPS, BEESAN….

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Zone de bain pour un groupe à partir de 14 ans.

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Rappel réglementaire :

  • A partir de 14 ans la zone de bain doit être balisée par des repères visuels fixes, comme des bouées ou un arbre, un piquet... ;

  • Le nombre total de baigneurs ne peut dépasser 40 ;

  • Il doit être encadré selon un ratio de 1 animateurs pour 8 enfants ;

  • La présence d’un surveillant de baignade reste obligatoire mais celui-ci n’est pas dans l’obligation d’être qualifié. Il doit être majeur et faire partie de l’équipe permanente de l'accueil.

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LA SURVEILLANCE :

 

La surveillance n'est pas l'affaire d'une seule et même personne, en l'occurrence le surveillant de baignade, pour les activités aquatiques. Tous les protocoles et l'organisation de la sécurité des mineurs mis en œuvre dans les autres activités doivent être maintenus. Ce n'est pas parce que le fait de pratiquer cette activité (ou aune autre) impose un "spécialiste" que les autres acteurs de l'encadrement sont dédouanés voir déresponsabilisés. Bien au contraire. C'est une règle que doit rappeler le directeur de l'accueil qui sera reprise par le surveillant de baignade et rappeler avant la mise ne place des baignades.

 

Les principales mesures à prendre :

  • Etablir les responsabilités de chacun des membre adultes concourant à la mise en place de la baignade (sauveteurs, SB, accompagnateurs, animateurs permanents...);

  • Entre les différents groupes et temps de baignade, les rotations des adultes encadrant doivent être pensées et planifiées à l'avance ;

  • Le balayage visuel permanent et la vérification minutieuse demeurent à chaque instant. Il faut retenir que ce n'est parce qu'on distribue les tâches qu'elles sont systématiquement faites. On n'est pas à l'abri d'un oubli ;

  • L'équipe de sauveteurs sur place peut aussi vous imposer un certain ordre, un protocole, des précautions supplémentaires. Il est impératifs de les suivre et d'en faire une demande d'information lors de la déclaration de la présence du groupe sur place ;

  • Comptez sans cesse, avant, pendant et après et toujours en cas de déplacement du groupe. Il peut aussi être bon de connaître pour chaque groupe le nombre de filles et de garçons, pour les déplacements dans les vestiaires, les toilettes ou autres cabines. Cela représente un avantage certain. La méthode copain-copain, qui consiste à créer des pairs et à se rassembler rapidement au signal crié par un adulte : COPAIN-COPAIN, permet de compter rapidement et de responsabiliser les jeunes ;

  • Enfin, en fonction des profils des enfants, sans les stigmatiser ou être toujours derrière eux, on peut aussi accentuer la surveillance de celui qui aime taquiner les autres, celui qui est très actif, casse-cou, etc. ;

  • En ce qui concerne les enfants en situation de handicap, le fait de lui dédier une personne adulte nous paraît être l'une des solutions la moins stigmatisant et la plus sécuritaire possible.

Une idée reçue inapplicable en ACM :

  • Il faut attendre 3 heures entre la prise d'un repas et le moment de la baignade. C'est FAUX ! Et heureusement. Imaginez que vous déjeunez à 12H30, la baignade ne peut intervenir qu'à 15H30 et l'heure de départ est prévu à 16H00...

Brève explication scientifique pour mieux comprendre :

 

Nous sommes sur la plage, il fait chaud. Le corps doit se refroidir et nous sommes programmés pour ce cas. Que se passe-t-il alors ? Les Vaisseaux sanguins vont se dilater (Vasodilatation). A quoi ça sert ? Cela permettre au sang de gagner les parties sous cutanées et d'effleurer la peau qui par la transpiration et le contact avec l'air permet de refroidir le sang qui repart ensuite dans la circulation globale. (c'est exactement le même principe que les oreilles de l'éléphant). Pur cela le rythme cardiaque augmente, la pompe devient plus puissante dans le but d'évacuer la chaleur. Lorsque vous vous jetez dans une eau plus froide que l'air ambiant, la peau se refroidit brutalement ; les vaisseaux sanguins se compriment immédiatement. Conséquence : le sang reflue rapidement vers l'intérieur, le cœur n'a pas d'autre alternative que réduire considérablement son rythme pour diminuer l'afflux sanguin. Le cerveau est alors d'un coup rationné en sang donc en oxygène ; le baigneur fait alors une syncope (perte de connaissance) dans l'eau. Si personne ne l'accompagne, la noyade est une issue fatale possible.

Après le repas, des ressources sanguines sont aussi utilisées pour la digestion (foie, estomac, intestin...), c'est encore du potentiel en moins pour l'alimentation du cerveau en cas de choc thermique. C'est pourquoi le mieux et d'éviter le choc thermique. Voilà la seule influence que peut avoir le fait de prendre un repas et d'aller se baigner une heure après. Mais immédiatement après, c'est sans contraintes supplémentaires. (Le problème de la prise d'alcool, lui même vasodilatateur n'est pas abordé ici car il s'agit de mineurs).

En conclusion il n'y a pas de temps à respecter entre la baignade et les repas, ce qui compte, c'est toujours d'entrer très progressivement dans l'eau surtout en cas de forte chaleur et davantage encore après un repas copieux.

(Source : 150 Idées reçues sur la science Par Christian CAMARA,Claudine GASTON)

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L'INTERVENTION

 

Prévenir :

Le mieux est encore de mettre au point avec l'équipe un plan d'urgence qui ne doit pas faire l'économie d'un test grandeur nature avec les jeunes :

  • s'assurer que toutes les personnes concernées savent ce qu’elles doivent faire : animateurs, surveillant(s) de baignade ;

  • définir les scénarios possibles et les comportements à adopter dans diverses situations comme les blessures, la noyade ou la disparition d'un enfant, un jeune ;

  • informer les enfants sur les différents points du plan d’urgence et s’assurer qu’ils ont bien compris : Moyen utilisé pour donner l'alerte, point de repère, lieu de rassemblement en dehors de la zone de bain.

Intervenir :

Surveillant de baignade, vous n'êtes pas seul ! Vous devez avoir recours aux sauveteurs et pouvoir compter sur les autres membres de l'équipe pédagogique.

 

Identifier une personne en détresse :

  • corps en position verticale ;

  • expression de la peur sur le visage ;

  • mouvement vigoureux des bras sur les côté et vers l'avant pour tenter de maintenir la tête hors de l'eau

NE JAMAIS CROIRE A UN JEU - VERIFIER - INTERVENIR

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Mettre en place un plan d'actions "réflexes" dès l'alerte :

  • Le Surveillant de Baignade  :

    • maintenez toujours un contact visuel permanent avec la victime, si elle coule vous ne saurez pas la retrouver autrement ;

    • parler tout de suite à la personne et encouragez-la, le cas échéant, à regagner une direction, un lieu sûre ;

    • lancez-lui un objet flottant (frites, ballon, planche, bouée...) et continuez à l'encourager. Si l'objet flottant et munis d'un cordage, tirez la doucement vers vous ;

    • en cas de perte de connaissance, "plongez" immédiatement pour la récupérer, la remorquer et lui prodiguer les premier soins ;

  • L'animateur A :

    • signaler aux sauveteurs - autorités locales - qu'un sauvetage est en cours ;

    • indiquer le lieux précisément, accompagner les sauveteurs sur les lieux si possible ;

    • aller chercher le document sanitaire de liaison de l'enfant pour qu'il puisse être disponible pour l'équipe de sauveteurs, auprès le l'Assistant Sanitaire u responsable du groupe sur place : asthme, allergie, antécédents... ;

    • préparer les effet personnel de l'enfant, s'il part à l'hôpital les pompiers pourront embarquer des affaires de rechange. Si vous avez mis en place le copain-copain, demandez à son copain où sont ses affaires ;

  • L'animateur B  et les autres :

    • faire évacuer tout le groupe d'enfants hors de la zone de bain ;

    • rassembler le groupe dans la zone prévue à cette effet sur la base ou sur un espace proche de la zone de bain ou à l'endroit indiqué par les autorités locales et compter, (copain-copain...) ;

    • informez les enfants de ce qui se passe et les rassurer sur les suites surtout s'il y a intervention des pompiers, etc. ;

    • faire rhabiller les enfants assez rapidement, surtout s'il ont froid hors de l'eau ;

    • laisser s'exprimer surtout s'ils parlent de leur(s) peur(s), angoisse(s), s'ils pleurent, hurlent ou vous posent des questions ;

    • toujours dire la vérité, gérer les fuite via les téléphone portables et autres moyens de communication.

CONNAITRE LA NOYADE

Définition :

La noyade est le résultat d’une asphyxie provoquée par la pénétration d’un liquide (le plus souvent de l’eau) dans les voies respiratoires au moment d’une immersion.

 

Les noyades primaires     

parfois nommées noyades vraies

Les causes principales sont :

  • incapacité de nager (non nageur, chute dans l’eau avec chaussures et vêtements) ;

  • l’épuisement musculaire, les crampes, les courant trop fort, etc. ;

  • l’impossibilité de nager, emprisonnement avec un objet (voile, filet...), personne bloquée dans un véhicule, sujet assommé par son embarcation…

Lorsque la personne est consciente, elle lutte pour éviter la noyade.

 

Les signes : Paniques, cris, bouchon, apnée réflexe, convulsions, perte de connaissance…

 

On distingue 5 étapes :

  1. la victime se débat dans l’eau, elle appelle au secours ;

  2. la victime s’épuise. On peut observer des apnées réflexes (signe du bouchon) ;

  3. épuisée, plus souvent sous l’eau qu’à la surface, la victime avale de grandes quantités d’eau qui rentrent aussi dans les voies pulmonaires ;

  4. des convulsions apparaissent ;

  5. Inerte, la victime est en apnée définitive.

Les noyades secondaires

 

parfois nommées fausses noyade

Les causes sont très variées :

  • maladie(s) antérieure(s) (épilepsie, tétanie, infarctus…) ;

  • traumatiques (choc sur l’abdomen, oculaire, génital…) ;

  • choc thermo-différentiel, appelé à tort HYDROCUTION. Il s’agit d'un choc qui se produit par contact brutale ou trop rapide entre la peau (chaude) et l’eau trop fraîche, voir explication ici ;

  • allergiques, à l’eau, au froid, au plancton, aux coraux…

    Elles ont toutes un point commun : la perte de conscience apparaît avant toute pénétration d’eau dans les poumons.

    Dans le cas d’une noyade due à une Hydrocution, la victime coule à pic silencieusement.

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FACTEURS PERMANENTS RELATIFS A LA NOYADE

  • Affections allergiques : asthmes, urticaire, allergie au froid/au chaud ;

  • Tendances syncopales : épilepsie, crises nerveuses, intoxications ;

  • Antécédents de traumatismes cérébraux ;

  • Perte de conscience récente (jusqu’à 3 jours)

FACTEURS TEMPORAIRES :

  • Origine thermique :

    • Entrée brutale dans une eau froide ou à forte différence thermique avec l'air ambiant ;

    • Exposition prolongée et immobile en plein soleil ;

    • Activité physique intense ;

  • Origine émotive : ce qui peut provoquer la peur :

    • Non nageur qui perd brusquement pied ;

    • Jeu consistant à faire couler un camarade qui ne s’y attend pas ;

    • Bon nageur émotif en présence d’un baigneur se noyant ;

  • Origine digestive :

    • Attendre 3h après un repas est une légende... L'origine digestive n'existe pas, il s'agit d'un choc thermique... Entrer très progressivement dans l'eau.

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LES DIFFERENTS STADES DE LA NOYADE

Stade I ou Aquastress :

État général: la victime frissonne, est épuisée et angoissée ;

Conscience: victime consciente ;

Ventilation: pas de trouble respiratoire, pas de toux ;

Conduite à tenir du SB: rassurer, sécher, recouvrir (couverture de survie), prendre un avis médical au 15 ; surveiller visuellement l'état général de la victime quelques minutes ;

 

Stade II ou « Petit Hypoxie » :

État général: l’épuisement physique est net ainsi que le refroidissement

Conscience: victime consciente

Ventilation: respiration rapide, superficielle, avec toux, cyanose (lèvres violacées) ;

Conduite à tenir du SB: Mise en position demi-assise - Rassurer, Sécher, Recouvrir (couverture de survie), prendre un avis médical au 15 - surveiller visuellement l'état général de la victime quelques heures ;

 

Stade III ou « Grande Hypoxie » :

État général: la victime est inerte ou a présente des geste incontrôlés, des spasmes ;

Conscience: avec troubles, somnolence et/ou agitation, coma ;

Ventilation: respiration anarchique, cyanose marquée, encombrement des voies respiratoires(respiration bruyante) ;

Conduite à tenir du SB: LVA (Libérer les Voies Aériennes), mise en PLS (Position Latérale de Sécurité), sécher, recouvrir (couverture de survie) - Alerte pour intervention du 15 - surveiller les fonctions vitales et appliquer les gestes de premier secours si nécessaire ;


 Stade IV ou « anoxie »

État général: Corps lourd et inerte sans aucune activité physique perceptible ;

Conscience: victime inconsciente ;

Ventilation: absente ;

Conduite à tenir du SB: LVA, RCP (Réanimation Cardio-Pulmonaire) DAE (Défibrillateur Automatisé Externe), recouvrir (couverture de survie) - Alerte pour intervention du 15 - surveiller les fonctions vitales et appliquer les gestes de premier secours si nécessaire.

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CHECK-LIST POUR LA PRATIQUE DE L'ACTIVITE BAIGNADE

 

LE DIRECTEUR / ORGANISATEUR :

 

Je connais :

 

  • mon rôle et mes responsabilités ainsi que ceux de chaque membre de l’équipe pédagogique ;

  • les particularités médicales et comportementales des enfants ;

  • les aptitudes à la nage des enfants (nageurs, non-nageurs) ;

  • les caractéristiques, particularités et procédures du site d’accueil.

 

Je m’assure que :

 

  • les animateurs sont suffisamment formés et informés pour accomplir leurs tâches au cours de cette activité ;

  • le contenus des documents de liaisons sanitaire concernant chaque enfant ait bien fait l’objet d’une lecture attentive de la part de l’Assistant Sanitaire ;

  • une procédure de suivi pré et post activité a été établie ;

  • le nombre d’animateurs respecte bien les ratios réglementaires.

 

J’informe :

 

  • les parents de la tenue des activités et je recueille des renseignements utiles sur les enfants ;

  • le gestionnaire du site d’accueil des particularités du groupe et des enfants ;

  • les accompagnateurs de l’importance de leur rôle en lien avec celui des sauveteurs sur place au regard de la surveillance des enfants.

L’ANIMATEUR :

 

Je connais :

 

  • les protocoles, règlements, plans de ma structure pour les sorties sur les lieux de baignade ;

  • mon rôle pendant le déroulement normal de l’activité et en cas d’urgence ;

  • les particularités de mon groupe et celles de l’endroit visité ;

  • mon rôle et mes responsabilités ainsi que ceux du surveillant de baignade et des sauveteurs au regard de la surveillance et de l’encadrement des enfants ;

  • le(s) règlement(s) de l’endroit ou nous allons nous baigner et ses caractéristiques propres ;

  • les habiletés en natation de chacun des enfants de mon groupe et leurs caractéristiques médicales, relative à l’activité, communiquées par l’assistant sanitaire.

 

J’informe :

 

  • les parents sur la tenue vestimentaire appropriée à l’activité aquatique et sur le matériel permis et interdit pour la pratique de l’activité ;

  • les autorités locales (sauveteurs, MNS, …) des particularités du groupe ;

  • les jeunes de nos attentes quant à leur comportement pour l’activité et en cas d’urgence ;

  • les jeunes du point de rassemblement avant l’activité, en fin d’activité et en cas d’urgence,  ainsi que des signaux d’alerte qui seront utilisés.

 

Je prépare :

 

  • les documents de liaisons sanitaire des enfants : caractéristiques médicales, comportementales et habileté en natation ;

  • et vérifie le matériel de chaque enfant pour la pratique de l’activité.

LE SURVEILLANT DE BAIGNADE :

 

Je connais : 

 

  • mon rôle et mes responsabilités ainsi que ceux des animateurs et des autorités sur place au regard de la surveillance et de l’encadrement des enfants ;

  • les caractéristiques, particularités et directives liées aux installations (sortie, vérification et rangement du matériel, etc.) ;

  • les particularités du groupe et des enfants.

 

Je prépare :

 

  • la sécurité des lieux et du matériel

  • une liste d’instructions pour l’arrivée du groupe : règlements, procédure d’urgence, déroulement de la journée, etc.

  • la réunion du soir, avec le directeur et son adjoint, pour la préparation de la journée ou de l’activité et les infos à communiquer à l’ensemble de l’équipe ;

 

Je m’assure que :

 

  • les animateurs connaissent leur rôle et les procédures à suivre ;

  • le ratio accompagnateur–enfants est respecté lors des roulements des groupes de baigneurs ;

  • les animateurs de chaque groupe ont identifié les enfants qui ne savent pas nager et ceux qui sont de mauvais nageurs.

 

J’informe :

 

  • les animateurs des règlements et du plan d’urgence ;

  • les animateurs sur les différents points de surveillance efficaces et les zones de repos, jeux, assignées, de l’organisation de la base.

Haut - Version imprimable de la check-list

 

LA METHODE DU COPAIN-COPAIN :

Objectif principal :

  • renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens.

 

Objectifs secondaires :

  • responsabiliser les jeunes au maintien des conditions optimum de sécurité ;

  • coopérer entre enfants et entre adultes et enfants / jeunes ;

  • se découvrir et mieux se connaître.

Déroulement :

Avant même de partir pour la baignade, soit juste après avoir constitué un groupe de baigneurs, on demande aux jeunes de se mettre ne binôme avec une personne de leur choix ou non. (ou en trio si le groupe est en nombre impair).

Chaque binôme devra se reconstituer au moment ou le l'animateur cri : "Copain-Copain" de sorte à compter tous les membres du groupe. Le comptage doit être effectif une fois la mise en binôme demandée, il ne s'agit pas de déresponsabiliser les animateurs.

 

Rôle du "copain" :

  • Savoir identifier les sacs et effets personnels de son binôme,

  • connaître l'endroit ou son "copain" a placé ses affaires pour aller à la baignade ;

  • Faire plus ample connaissance avec son "copain" et notamment prendre connaissance de ses soucis de santé éventuels ;

  • veiller plus particulièrement sur son binôme lors de la pratique de l'activité ;

  • donner l'alerte en cas de soucis pour son copain (ou un autre membre du groupe) ;

  • retrouver son binôme en cas de dégradation de la situation (urgence, incident, accident...) ;

Les avantages :

  • rassembler les effets personnels d'une potentielle victime rapidement en sollicitant le binôme ;

  • assurer une part de sécurité de proximité, à l'intérieur du groupe ;

  • faciliter les opérations de comptage et de rassemblement du groupe.

 

SOURCES et RESSOURCES

Dernière mise à jour : 23/07/2023.

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